Bohémond Ier d’Antioche (Bohémond de Tarente) – v.1054-1111

Père : Robert Guiscard
Mère : Aubrée de Buonalbergo
Demi-frère : Roger Borsa
Titres de noblesse : Prince de Tarente, prince d’Antioche

De 1081 à 1085, Bohémond aide son père dans sa guerre contre l’Empire byzantin. Mais lorsque Robert Guiscard meurt en juillet 1085, Bohémond se voit écarter de la succession au profit de son demi-frère. Avec ses partisans, Bohémond conquiert l’Apulie et le comté de Tarente.

En 1096, son oncle Roger Ier de Sicile tente de prendre le comté d’Amalfi avec son aide. C’est alors que Bohémond décide d’abandonner sa lutte en Italie pour tenter sa chance en Terre sainte. En effet, lorsqu’il entend parler d’une expédition militaire à Jérusalem, il se dit que c’est certainement l’occasion de se tailler un fief dans ces terres à envahir. Il prend donc part à la première croisade auprès de son neveu Tancrède de Hauteville et de Roger de Salerne. De passage à Byzance, les chevaliers promettent de reprendre les terres que les Turcs ont conquises.

Le 2 juin 1098, Bohémond s’empare Antioche après un long siège et de nombreuses difficultés qui épuisèrent les croisés. Grâce à une trahison, son armée put entrer dans la ville. Mais bientôt les rôles s’inversèrent avec l’arrivée de renforts musulmans. Les croisés sont découragés. Le moine Pierre Barthélemy « découvre » alors la Sainte Lance dans l’une des églises de la ville. Cette découverte opportune permet au moins de raviver l’espoir chez une partie des Francs qui viendront à bout de leurs assiégeants. Mais les autres seigneurs francs se disputent l’autorité, notamment Raymond IV de Toulouse. Débouté, celui-ci finira par se lancer dans la conquête d’un autre territoire qui deviendra le comté de Tortose puis de Tripoli. Antioche devient la ville la plus importante d’une principauté dont Bohémond s’attribue le titre de prince. Il entre alors en conflit avec Byzance puisqu’il refuse d’honorer la promesse faite à l’empereur Alexis Comnène.

En 1100, Bohémond est fait prisonnier par l’émir de Sivas. Tancrède se fait alors régent de la principauté jusqu’à sa libération.

En 1103, Bohémond est libéré.

En 1104, la principauté est fortement menacée par les Byzantins qui reprennent les villes côtières en privant Antioche d’un accès à la mer. Bohémond décide de repartir en Europe avec Daimbert de Pise. Il se rend d’abord en Pouille puis en France. Au cours de son voyage, il tente de lever une armée pour reprendre possession des villes perdue et assurer son pouvoir en Terre sainte. Mais arrivé en France, il épouse Constance de France, la fille du roi de France Philippe Ier et fraîchement divorcée du comte Hugues Ier de Champagne.

En 1105, Bohémond tente un débarquement en Dalmatie pour vaincre l’Empire byzantin.

En 1107, il s’empare d’Avlona et met le siège à Durazzo.

En 1108, Bohémond est vaincu par les Byzantins et doit signer le traité de Déabolis qui reconnaît la suzeraineté de l’Empire byzantin sur Antioche.

En 1111, Bohémond meurt. Son fils Bohémond II est le nouveau prince et son neveu Tancrède dénonce le traité de Déabolis en refusant de se soumettre.

DANS MES ROMANS

  • Tome I : Bohémond est un personnage tourmenté par la défaite de Harran (Carrhes) et la pression des Turcs sur sa principauté. De plus, l’Empire byzantin lui réclame sans cesse le dû promis par les croisés, à savoir la restitution des villes byzantines reprises par la croisade. Il n’apparaît que peu dans le roman car il décide très vite d’aller constituer une armée en Europe.

Laisser un commentaire